mercredi 15 février 2012

Journée mondiale des réfugiés (c'était le 11 juin 2011)

















C'est dans le cadre de ma délégation à la solidarité et vice-présidente du CCAS (soutien aux plus fragiles) que j'ai reçu les associations organisatrices de cette journée avec ma collègue Silvia Camara -Tombini élue à la citoyenneté

Je vous relate mon intervention
Nous allons aujourd’hui participer à la journée mondiale des réfugiés. Cette journée nous rappelle la réalité de femmes et d’hommes vivant à nos côtés en Anjou « terre d’accueil » et plus particulièrement à Angers. En effet, aujourd’hui dans le Maine et Loire séjournent près de 1000 citoyens du Monde de différents horizons, des pays de l’Est, de l’Afrique, du Moyen Orient, venant vers nous pour trouver un peu de paix et d’espérance. Environ 80% d’entre eux résident dans des conditions précaires pour certains, dans notre ville.

Je tenais au nom de notre équipe à le rappeler et à manifester notre opposition à la politique gouvernementale qui se désengage, malgré ses obligations, des dispositifs visant à rendre la vie de ces migrants moins difficile. Cette politique que nous combattons a bien entendu, et vous le savez, ses relais, élus locaux qu’il nous faut sans cesse interpeller.

Les villes et particulièrement la Ville d’ Angers ne sont pas indifférentes à cette situation ; la marge de manœuvre est toutefois étroite. La ville ne peut ni s’engager dans une stratégie de transgression vis-à-vis de l’Etat, ni se substituer à l’Etat dans ses obligations au risque sinon de constater un désengagement encore plus conséquent. Elle souhaite, par ailleurs, avoir une réponse humaine car l’équipe municipale porte des valeurs de solidarité en direction des plus faibles.

L’occasion m’est donnée de vous rappeler que sous mon impulsion avec le soutien de toute la majorité municipale à Angers, j’ai voulu apporter, dans ce contexte, des réponses à ce public, en particulier avec une politique sociale renforcée portée par le CCAS :

- un dispositif d’aide, en direction de ce public, ajusté dont le montant a doublé en 3 ans. Il est passé de 45 000 à presque 100 000 euros aujourd’hui
Ø une action sans relâche auprès des services de l’Etat pour faire en sorte que, malgré l’affluence d’un nouveau public, le dispositif d’accueil de jour soit renforcé et que le PASS (Point Accueil Santé Solidarité) géré par le CCAS soit doublé’un autre lieu.



- un soutien aux associations qui oeuvrent dans ce domaine pour trouver des réponses d’urgence. La Ville agit autant que possible auprès des bailleurs, le Maire, ses collègues de l’Agglo, pour mettre à disposition des logements. L’Etat, dans le champ de sa responsabilité, doit organiser et coordonner le relogement.
- un engagement remarqué par son ampleur et son caractère innovant au niveau national pour faire en sorte que nous renforcions sur notre territoire les réponses sur le champ de l’aide alimentaire pour les jeunes, pour les étudiants et aussi pour les réfugiés.

A l’occasion du 20 juin, journée mondiale des réfugiés, je voulais rappeler l’engagement de l’équipe municipale, et pour moi il n’y a pas d’un coté ceux qui agissent et ceux qui réfléchissent et je vous assure ne pas ménager ma peine dans ce domaine.

Je sais que le risque est grand de tomber dans l’indifférence voire, pour certains, aller vers une réaction de rejet. A l’opposé, je sais aussi que certains d’entre vous pensent que cet engagement est insuffisant. Il faut comprendre, qu’au-delà d’un engagement personnel, c’est celui d’une collaboration qui engage une communauté toute entière, celle des Angevins. Comme je vous le disais, les règles institutionnelles rendent quelque fois la marge de manœuvre plus étroite et peuvent générer des frustrations.

Soyez certains en tout état de cause, de notre engagement solidaire et je reste, attachée à notre engagement commun.














































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